24 juin.
35 degrés à l'ombre. Une idée de GÉNIE, ma foi, germe dans mon esprit.
- Hey, Belle-Soeur, on va tu à 'plage d'oka ?
- Ouais. Génial. Soleil, lunettes go.
First. Mauvais chemin. Faut pas en vouloir à GoogleMap, mais la prochaine fois, j'vais écouter les gens qui sont déjà allés à cette plage, et non pas GoogleMap. C'est pas la première fois qu'il me fait le coup, ce Goog et j'vais user de tout mon pouvoir de femme déterminée afin de me venger : je ne l'utiliserai plus jamais.
Donc on se ramasse dans un Dep perdu, sur une route perdue, dans une Echo Hatchback rouge pas d'air Clim. On s'prend un Popcycle (C'est pas vrai que j'vais me tapper le retour-du-chemin-perdu sans un pops pour me remonter le moral) et on demande au caissier comment se rendre à la plage d'Oka :
-La 640 jusqu'au bout, qui m'dit avec son accent yankee (Pwahahah, c'était mon rêve d'écrire cette phrase, un jour... On comprend qu'il n'a aucun putain d'accent yankee, le gars vient d'OKA).
Bilan : Goog = un GROS ZÉRO et gens = 2. (mon amie, et ce Texan mal élevé)
Second. Rendues (Belle-Soeur et moi) sur la maudite route 640 ... On se rend finallement compte que c'était l'idée la plus stupide EVER que de décider d'aller à la plage, un jour de saint-jean, ou c'qui fait
44-degrés-à-l'ombre-beau-ciel-bleu-pas-un-nuage. Faut croire que cette idée tellement SAUGRENUE a dû germer dans la tête de plus d'un hein ! Parce que c'est pare-chocs à pare-chocs sur
4 km, mais qu'à cela ne tienne ! On se décourage pas, même si mes fesses et mon dos pourraient, à eux seuls, rendre la jungle amazonienne jalouse de tant d'humidité, on persévère et on VI-SU-A-LIS-EEUHH. Très important ici d'user de psychologie parce que dans le lot, y'en a probablement 4 ou 5 (peut-être PLUS!) qui on fini à l'asile ! Oh oui-oui, certain ! Écoute moi ben madame toé chose la, 2h dans un char à
59 degrés à l'ombre, pas d'air clim (pour nous en tout cas) avec pour seule musique quelques CD's Vintage et AVRIL LAVIGNE, pour 3h de plage, c'est un ratio à faire tomber les mouettes en plein vol. Et c'est une comparasion
très représentative, qu'on remarque ici.
On arrive finalement au bout de la 640, qui jusqu'à nouvel ordre s'appellera
La-Bien-Cuite-Du-Diable, avec les flammes, les rires hystériques et tout le kit.
On demande au monsieur si on peut entrer et il nous répond (tout bonnement, tiens tes rêves d'aller à la plage sont fichus, je te lance la réalité dans le visage à grande pelletés de truck mécanique, la grande, quelle idée):
-Y'a pu de parking à la plage, faudrait se parker ici et marcher jusqu'à la plage, mais c'est un bon 1h30 certain....
Une heure trente minutes.
UNE HEURE et DEMI. No way. No way in hell never never never. Écoute, en gougounes avec deux boîtes à lunch et un sac de plage ? À
73 degrés à l'ombre ( J'vous jure la température montait en flèche cette journée là, les radars de météomédia ont fondus, no kidding)? Non. Juste... Non.
- Mais tu peux revenir dans une heure, ca devrait s'être calmé et il va peut-être y avoir de la place... peut-être.
OH gloire à toi Vieux Sage de la Société de la Faune et des Parcs du Québec pour ces paroles divines d'encouragement et de libération !
On se dirige donc le plus près de la grille et on demande à la fille (20 mètres plus loin du Vieux Sage) :
- Je sais que c'est fermé parce qu'il n'y a plus de place, mais c'est où le plus proche qu'on peut s'avancer ?
- mmh.... C'est pas fermé là ! Y'a de la place, dépêchez-vous !
Là-dessus on a lancé notre bolide dans une course folle pour se rendre à la plage, on a payé notre entrée et.
On.
S'est.
BAIGNÉ.

Et le pire dans tout ça la ?.... On souhaite y retourner très bientôt : peut-être dans les deux semaines de la construction ?
à Mtl